Une semaine déjà que je suis arrivée à Kuala Lumpur , un peu surprise par les formalités quasiment inexistantes pour une autorisation de séjour de 90 jours.
Kuala Lumpur ne m’a pas vraiment plu : trop de trafic, de bruit et de pollution, une ville qui n’est désespérément pas faite pour les piétons. Il y a bien sûr le quartier des tours Pétronas qui attirent quotidiennement une foule de touristes, ainsi que la mosquée nationale. Pour y entrer, j’ai dû revêtir, malgré les 35 degrés, la longue robe bleue avec manches et capuche…non, non n’insistez pas, vous ne verrez pas la photo. Il y a également un immense jardin botanique (enfin de la verdure !) mais y entrer relève d’un « escape game » : d’abord suivre le long virage d’une voie rapide, traverser un magasin, continuer sur le pont d’une autre voie rapide, descendre un escalier en fer, passer au milieu de travaux, marcher dans un tunnel au bout duquel on se retrouve, physiquement indemne, devant l’entrée du parc ! Le GPS n’est d’aucun secours. Et dire qu’il faudra faire le chemin inverse pour en ressortir.
Les tours Pétronas
Le jardin de la mosquée nationale
C‘est donc avec un peu d’impatience que je me suis ensuite dirigée vers MELAKA, petite ville en bord de mer, située à 200 kilomètres de Kuala Lumpur. Quel endroit charmant ! Une partie de la ville s’étire de part et d’autre des méandres d’un canal. Les rives ont été aménagées en promenade piétonne ou cyclable. Tout un quartier de maisons malaises traditionnelles en bois, entourées de jardinets, sont encore habitées. La plus ancienne, la villa Sentosa, se visite avec, pour guide, l’arrière petit-fils de la famille. Cet ancien port a été un lieu dans lequel de nombreuses cultures se sont tour à tour implantées. Dans une même rue mosquée au sommet en forme de pagode, temple chinois, église sont mitoyennes. Trois jours ont été à peine suffisants pour appréhender toute l‘histoire de cette ville et profiter de son charme.