De Jingdhézèn, toujours sous la pluie, aprés une course d’orientation matinale à la recherche d’une gare routière qui a changé de nom ou de place ou bien les deux, c’est le départ par le premier bus du matin vers le village ancien de Yaoli. D’ailleurs, il n’y a pas que le village qui est ancien, le bus l’est tout autant, mes fesses s’en souviennent encore. Le bus fait des embardés de tout côté pour contourner ornières et nids de poules encore aggravées par la pluie, coups de freins brutaux pour éviter les véhicules arrivant de toutes parts…Une heure et demi aprés l’arrivée à Yaoli est un soulagement. Ce calme village aux maisons anciennes s’étire de part et d’autre de la rivière Yaohé.
Il a été un centre de production de porcelaines. Sur les berges de la rivière, il reste encore d’anciens fours « dragons », trés longs, construits sur des pentes pour augmenter la température intérieure, un moulin à eau pour broyer le kaolin, des bassins de décantation…
Le village est entouré de montagnes verdoyantes émergeant de la brume : on se croirait devant une peinture…chinoise.
Dans les environs de Wuyuan, de nombreux villages pittoresques méritent également une visite. Je pars pour une balade à pied de 26 kilomètres (je ne sais pas combien ça fait de li chinois) vers le village de Sikou, puis Sixi et Yancu. A chaque détour de colline, les parcelles de thé et les champs de colza en fleurs révélent de magnifiques mosaïques. On aperçoit de loin les tuiles noires des toits en cascade des maisons. Dans les rues trés étroites poules et coqs picorent et sur le moindre bout de terre disponible poussent quelques légumes.
Et pour terminer
Bonjour Francine… je te suis pas à pas, les paysages sont effectivement très beaux…ils me rappellent le Vietnam…c’est un peu normal aussi, le Vietnam n’est pas loin!!
J’espère que tu vas bien!! Pour nous les examens de Japonais arrivent à grand pas, le temps passe vite ici!! je ne sais pas pour toi??
Je te souhaite de belles découvertes!!
à bientôt
Bise Christine
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