Pour trouver un peu de fraîcheur et reprendre la marche à pied en prévision de ma prochaine escapade au Japon, Cameron Highlands me semble être l’endroit idéal. C’est, en effet, une station de montagne, située à une altitude moyenne de 1500 mètres et où la température ne dépasse pas les 25°C. À l’arrivée, il faut extraire du fond du sac, pull et chaussettes pour les matins frisquets.
Me baladant sous la pluie à la périphérie de la petite ville de Brinchang, en regardant l’herbe grasse du terrain de golf, les cottages aux jardins fleuris, la petite église anglicane en bois, j’ai l’impression d’être Grande-Bretagne.
Cameron Highlans est LA région où l’on cultive le thé, les fraises, les roses, les orchidées, les camélias etc…
Il y a également quelques randonnées à effectuer. Dans les bureaux d’informations, on insiste sur le fait que ce sont des sentiers trés difficiles et qu’il faut impérativement prendre un guide. Pour m’en rendre compte, je commence par les itinéraires les plus faciles. Le premier (trail n°2) se fait sur un sentier pavé et en 30 minutes on atteint les chutes de Parit. Je ne croise qu’un petit serpent. Les chutes ne sont pas très hautes et les abords jonchés de détritus. Du même niveau de difficulté, j’effectue la partie du trail n°9 pour arriver aux chutes de Robinson. Même pas de serpent…
Le temps semble se mettre au beau fixe et je pars faire le trail n°10, classé de modéré à difficile. Il faut suivre une petite route en lacet jusqu’à la station météorologique, puis traverser de grands potagers. Ensuite, une large piste de terre serpente vers le haut du plateau. Il n’y a vraiment aucune difficulté. Sur les abords, j’admire des bouquets d’orchidées sauvages.
Puis, à partir d’un pylone électrique, c’est la montée vers le point culminant : le Gunung Jasar (1670 mètres) avec une vue sur la vallée.
La descente vers Tanah Rata n’est pas trés longue. Mais trés pentue, mélange d’argile et de sable, enchevêtrement de racines, elle exige attention et vigilance. Et au vu des éboulements, trous et ravines, ce doit être effectivement dangereux de se trouver à ces endroits lors de pluie torrentielles.
Si dans la semaine l’endroit est calme et reposant, le week-end (vendredi et samedi) voit arriver une foule de touristes, locaux ou étrangers attirés par les multiples attractions : parc de la fraise, des papillons, des abeilles…
A Cameron Highlands, j’ai apprécié l’air pur, les températures douces et les balades dans la nature. Mais l’endroit, assez surfait, manque de naturel. Et ça ne va surement pas s’arrêter là. Des chantiers apparaissent un peu partout.
Au total, j’ai passé 77 jours en Malaisie, 2 mois et demi. J’ai aimé m’attarder dans les endroits qui me plaisait : île de Kapas, Taman Negara, Malacca, Kuching et le Sarawak. J’aurais, bien sûr, aimé me rendre dans le Sabah, découvrir d’autres endroits…Mais j’ai déjà tant d’images et de souvenirs !