Bienvenue au Myanmar

Les 2 jours de transition à Bangkok n’ont pas été du superflu pour se reposer d’un voyage plus long que prévu, se cadrer sur un nouvel horaire et s’acclimater à une température estivale.

Bangkok…du monde, des voitures et des motos dans tous les sens. Beaucoup de nouvelles contructions, de gigantesques centres commerciaux. Et puis parfois, un  peu à l’écart, on trouve des quartiers aux rues rendues étroites par les trottoirs devenus au fil du temps une extension des habitations : on y fait d’abord la cuisine, la vaisselle, on y étend son linge, on y répare les motos, on suspend son hamac pour de longues siestes. Dans les espaces restants on place des rangées de plantes en pots : bougainvillées qui grimpent aux facades, rideaux de bambous, ficus…Un espace vivant, rendu aux piétons au fil du temps en fonction des évènements familiaux, professionnels…

Bien reposée aprés cet intermède, me voici prête pour la première étape : 9 heures de bus de Bangkok à Mae Sot, ville frontalière avec le Myanmar. Je prend un bus « normal » et suis plutôt étonnée par le confort  á bord : hôtesse, bouteille d’eau et collation, fauteuil massant, TV…mais que reste t’il à offrir aux cars VIP ?

Mae Sot est une petite ville bien sympathique, accueillante.

Le lendemain matin, de bonne heure, je me rends au poste frontière à pied (5km) : une température douce et peu de circulation rendent cette balade agréable. Ensuite, vient le moment des formalités. D’abord quitter le pays : un tampon et exit la Thailande. Ensuite, il faut traverser le pont de l’Amitié pour rentrer au Myanmar, 200 mètres de no man’s land. Enfin, le visa électronique obtenu avant de partir fonctionne à merveille, bienvenue au Myanmar !

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Puis, je passe par la case ATM et je reçois 300.000 kyats (205 €) en coupures de…5000 kyats, ce qui fait un gros tas.

 Ensuite, il y a un grand espace bruyant et animé oú se côtoient tous types de véhicules : triporteurs, motos,  pick-up, 4×4, vans…et qui proposent toutes les destinations. Il n’y a plus qu’à faire son petit marché. Je partage donc le trajet dans un van avec 3 birmanes et 2 birmans. Aprés 4 de route de montagne, le chauffeur me dépose devant ma guesthouse.

Demain, je vais découvrir les environs en vélo.

Premiers aperçus, en vrac, du Myanmar :

  • Il y fait plus chaud qu’en Thailande,
  • Les personnes sont souriantes et accueillantes,
  • Les hommes comme au Laos portent le sarong (tissu noué autour de la taille),
  • Les femmes s’enduisent le visage de thanaka pour se protéger du soleil,
  • Ils mâchent sans arrêt des noix de bétel,
  • En voiture, le volant est á droite et ils conduisent…à droite. Ça rend les tentatives de dépassements, et elles sont nombreuses, pleines de sensations fortes, surtout pour le passager de devant et…je l’étais.
  • Il y a 30 minutes de décalage horaire avec la Thaïlande.

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Premier article

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Écrire des articles lors d’un voyage n’est pas toujours simple, selon le lieu, l’activité du moment, l’environnement. Je garde cette vieille habitude d’enfant de mettre dans mon sac « papier, crayons, stylos… ». Il m’arrive alors, profitant d’un moment ou d’un lieu propice à l’inspiration (par exemple en attendant un bus qui arrive…oui mais quand ?) d’écrire, de crayonner. Dans ce cas, pourquoi faire un blog ?

C’est un excellent moyen pour rassurer la famille, toujours un peu inquiète de me savoir « partie seule, si loin, à mon âge… ». Cela permet également de rester en contact avec tous ceux qui souhaitent me suivre tout au long de cet itinéraire. Et puis raconter une anecdote, décrire un lieu, sont des exercices auxquels je m’adonne avec plaisir. Enfin, j’espère que bien plus tard, je pourrais « le soir, à la chandelle » relire ces pages et revivre avec bonheur tous ces moments.

Je tiens à remercier vivement tous ceux et celles qui m’ont aidé financièrement, psychologiquement et matériellement à réaliser ce voyage.

« Si vous pensez que l’aventure est dangereuse, je vous propose d’essayer la routine… elle est mortelle. »  Paulo Coelho